Pour une bonne course d’OFNI (Objet Flottant Non Identifié), il faut :

• Un OFNI fait avec des matériaux de récupération : du grillage, des bidons en plastique de 20 litres, 2 planches, 4-5 poutres en bois, une banquette de train (ou de vieux tram) , une antenne pour détecter les requins, un PC pour le copilotage, des radiateurs pour avoir chaud (fort heureusement la météo du jour nous a évité d’avoir à les mettre en route (de toute façon, on n’avait pas larallonge électrique de 3km)
• Un équipage de premier choix : 1 navigateur : Bernard, 3 passagers : Julien, Vincent et Lutin, une traction humaine (et parfois en mode propulsion) : Luc, notre champion de water-polo, une passagère clandestine qui a terminé accrochée à une bouée en remorquage, sans oublier la mascotte : pouic-pouic le canard.

Il aura fallu environ 3 heures pour fabriquer l’embarcation dans notre atelier à Mulhouse. Le jour J, Julien l’a transporté jusqu’à Kembs-Loechlé pour la course.

Une fois sur place, les juges de sécurité ont validé l’embarcation par on ne sait quel miracle ; le numéro 9 nous est attribué et on peut prendre le départ.

On démarre la course avec le propulseur humain et la godille. La première partie se passe sans difficulté particulière, puis vient le passage du fil rouge. Il s’agit d’une étape obligatoire où le capitaine (Julien) doit traverser le canal en marchant sur une Slackline (sangle plate) tendue au dessus de l’eau entre 2 tracteurs, l’eau était à bonne température pour un bain à mi-parcours…
Sur la suite du trajet, une passagère clandestine a rejoint l’OFNI, ce qui a rapidement fait chavirer l’embarcation en mettant tout le monde à l’eau. L’équipage a alors manœuvré pour remettre l’embarcation dans le bon sens. Une seule perte à déplorer : l’antenne radar dont les poissons sauront faire bonne usage (ou pas). À ce stade, il reste environ 1 km de parcours, Luc, ce moteur surpuissant, est passé en mode remorquage et a tiré notre OFNI jusqu’à l’arrivée sous les yeux du jury et d’un public venu nombreux. Notre embarcation a connu un nouveau retournement de toute beauté nous valant une ovation des spectateurs et du speaker ainsi que des points de bonus car malgré cela, l’OFNI du TechniStub n’a pas terminé en sous marin comme l’espérait le speaker…

L’équipage a brillamment décroché la 9^e place sur 14, ce qui est une belle performance pour une première participation. Nous avons même fini devant les gagnants de l’édition précédente.

Mise à part quelques bleus pour les membres de l’équipage, un T-shirt et une antenne perdus, aucun animal vivant ou en plastique n’a été blessé.
Promis, l’an prochain l’OFNI du TechniStub – le cigonaute – sera plus beau, plus grand, plus stable, et avec pleins de surprises à bord.

Nous remercions chaudement l’organisation qui nous a généreusement prêté la bouée réglementaire ainsi qu’un gilet de flottaison pour valider le départ.

Rendez-vous en 2018 pour la prochaine édition !