comme annoncé précédemment, nous reprenons une activité partielle et surtout, progressive. Pour la session de ce vendredi (29 mai 2020), nous avons 3 objectifs :
tirer les gros câbles électriques depuis le tableau principal
monter une cloison au RDC entre la partie qui sera réservée à la CNC bois et les parties d’usinage plus conventionnelles.
préparer/installer les éclairages LED du 1er étage.
Le nombre de place est limité à 7 personnes en simultané. Il faut 2 personnes pour chacune de ces tâches et une 7e pour aider là où ce sera nécessaire. Si vous souhaitez aider, envoyez nous un mail pour vous inscrire.
Le fablab sera ouvert pour cela à partir de 16h30.
Au cours du confinement le Technistub n’a pas totalement cessé d’accueillir du public (dans les meilleures conditions possibles avec masques obligatoires, gants, distance de sécurité et strict respect des gestes barrières) dans le but de contribuer à l’effort commun de soutien aux personnes exposées. Aujourd’hui, une reprise est en vue. De nombreux documents plus ou moins structurés ont été publiés tels que la check-list de France tiers lieux . Étant données les contraintes sanitaires et les mesures requises (respect du sens de circulation, espace réservé de 4 m² par personne…), nous avons pris la décision de ne pas ouvrir le fablab « normalement » avant le retour à des conditions sanitaires plus satisfaisantes.
Cependant, l’activité de Technistub ne restera pas à l’arrêt. Nous réfléchissons actuellement à la réouverture partielle de l’atelier.
Une réouverture partielle et par étapes
Les sessions du vendredi seront restaurées à partir du 29 mai mais elles seront réservées à la poursuite du chantier d’aménagement de la mezzanine. Chaque semaine nous communiquerons une liste d’actions à mener avec une capacité d’accueil limitée à 8 personnes avec inscription OBLIGATOIRE afin d’organiser au mieux les différents postes de travail du point de vue sanitaire.
Les sessions libres du mercredi ne seront rétablies que lorsque les travaux auront suffisamment avancé et permettront d’ouvrir dans des conditions sanitaires acceptables. Nous détaillerons ces conditions le moment venu.
Une réouverture intégrale quand la situation sanitaire le permettra.
Retrouver le plaisir de faire ensemble
Quelques règles s’imposent :
L’inscription obligatoire au plus tard la veille par e-mail (contact[at]technistub[point]org) ainsi qu’être membre à jour de cotisation (question d’assurance).
Le strict respect de gestes barrières étendus :
Port du masque obligatoire ;
lavage et/ou désinfection des mains ;
pas de partage d’outil sans désinfection préalable ou port des gants ;
ne pas prendre de risque pour vous et pour les autres : « je suis à risque, j’ai des symptômes, je reste chez moi ».
Nous nous réjouissons de vous retrouver très bientôt au Technistub.
Depuis le 26 mars 2020 et l’appel lancé alors sur les réseaux sociaux, le Fablab Technistub a su fédérer des makers parmi ses membres et au delà.
En raison du contexte sanitaire, il ne nous apparaissait pas raisonnable que chaque maker livre sa production de façon “anarchique” en se déplaçant dans tout le département malgré le confinement. Deux fois par semaine, nous avons donc organisé la collecte des visières produites par les makers ayant répondu à notre appel. Cela a permis de constituer un stock pour répondre rapidement aux demandes. Nous avons participé à plusieurs initiatives locales et nationales comme Visière solidaire 68, covid3D (covid3d.fr a annoncé le 15 mai que le site fermait définitivement) ou encore Entraide Makers Covid19.
Bilan
Au 15 mai, le bilan de l’opération dépasse toutes les espérances (cf. Infographie en fin de communiqué.).
Tout ce travail a permis de livrer des visières anti-projection au personnel soignant, aux personnels en première et seconde ligne, artisans, commerçants, entreprises, administrations, etc. Nous avons distribué les visières dans tout le département du Haut-Rhin, le Territoire de Belfort et même dans les Bouches-du-Rhône et la Suisse.
Arrêt de l’initiative pour les visières
Nous avons pourtant décidé d’arrêter la production et la distribution de visières. En effet, la situation a beaucoup évolué depuis le début de cette opération. Au début, nous étions en état d’urgence sanitaire absolue. Le personnel soignant n’avait pas de quoi se protéger convenablement alors qu’ils risquent jusqu’à leur vie même. Aucun organisme public ou privé n’était alors en mesure de fournir des protections. Diverses initiatives ont émergé de la communauté des makers et des fablabs et Technistub a apporté sa pierre à l’édifice.
Aujourd’hui, plusieurs raisons motivent notre décision :
La demande a drastiquement baissé. Au plus fort de la crise, en mars et avril, le nombre de demandes était élevé et les makers avaient même du mal à suivre la cadence. La demande s’est alors ralentie progressivement jusqu’à l’annonce par le Président de la République de la fin progressive du confinement pour le 11 mai. De nombreuses entreprises ont alors fait des demandes pour préparer leur reprise d’activité. Cette seconde vague est désormais passée. Nous avons même réussi à rattraper la demande et clore toutes les demandes reçues vers le 8 mai. De nouvelles demandes arrivent encore mais en quantité bien moindre.
Le contexte normatif n’est pas stabilisé. Malgré de nombreuses discussions suite à des circulaires et des réunions avec l’AFNOR, il apparaît que le contexte normatif n’est pas encore stabilisé. Jusqu’ici, en raison de l’état d’urgence sanitaire, l’AFNOR a assoupli les vérifications de conformité des équipements de protection individuels (EPI) mais malgré cela, il subsiste encore des incertitudes. La requalification en équipement anti-projection (EAP) ne permet pas de lever toutes les questions, même si une décharge a été signée à la livraison. En effet, sa valeur n’est pas garantie étant donnée qu’on peut considérer qu’elle est signée sous la contrainte d’une situation sanitaire altérant le consentement éclairé. Pour le fabricant, décharger sa responsabilité implique de le faire au profit de quelqu’un qui soit en capacité de l’assumer. La décharge est valable quand la personne qui la reçoit a été impliquée dans la conception ou qu’elle en a dressé le cahier des charges (sous-traitance) ou qu’elle a la capacité de tester la conformité du produit. Toutes ces considérations légales nécessitent d’être vérifiées et validées par des professionnels du droit.
L’industrie prend le relais. Au début de notre opération, celle-ci n’était pas prête et il faut du temps pour que la machine se mette en route. Au contraire les makers et les fablabs (dont Technistub) ont été capables de mettre en oeuvre une usine géante pour fabriquer des milliers de visières par jour de façon distribuée en s’appuyant sur un bureau d’études tout aussi géant avec des makers prototypant des visières (et d’autres équipements) à un rythme avec lequel aucune entreprise ne pouvait rivaliser (cf. la vidéo de de synthèse sur la chaîne de Monsieur Bidouille.). Aujourd’hui, la situation a évolué. Il est désormais possible de trouver facilement des visières pour des prix raisonnables et accessibles au plus grand nombre (moins de 2€/pc). Ces visières ne sont pas imprimées en 3D mais fabriquées par injection plastique ou découpe LASER ; ces méthodes constituent des approchent techniques beaucoup plus pertinentes que la fabrication additive.
Pour fabriquer les visières, la plupart des makers ont poussé leurs équipements aux maximum de leurs possibilités mais, selon nous, les makers n’ont pas vocation à remplacer l’industrie et il est temps de laisser place à l’industrie pour qu’elle fournisse des équipements dont la conformité aura été validée et qui peut fournir en quantités importantes.
Conditions d’arrêt de la production
Dans le respect de la parole donnée, nous honorerons les demandes reçues, mais à partir de la publication du présent communiqué, nous redirigerons les demandes vers les industriels ou les groupes de makers toujours actifs, s’il en reste.
En cas de 2e vague et de demande à nouveau tellement importante que l’industrie serait submergée, nous reprendrions évidemment le flambeau.
Autres projets contre le covid-19
L’arrêt de la production et de la distribution de visières ne signifie pas pour autant que le Fablab arrête de s’investir contre le covid-19. Nous réfléchissons pour participer à d’autres projets pour lesquels des ressources techniques plus variées sont nécessaires.
Depuis le début du confinement, le Fablab est fermé. L’accalmie relative avec la fin de la production des visières permettra au fablab de préparer sa réouverture dans les semaines à venir pour accueillir les makers, entrepreneurs, étudiants et tous porteurs de projets pour leur permettre d’expérimenter, de prototyper et de concrétiser leurs idées.
Remerciements
Il ne faut pas oublier que pour pouvoir réaliser ce projet fou, nous avons bénéficié de l’aide de plusieurs structures. Nous avons reçu de l’aide sous diverses formes.
Nous avons reçu des dons de matériel, du PLA (Leroy Merlin Mulhouse, Wigi Diffusion, l’UHA et le CNRS) ou des feuilles plastiques (AG design, ville de Mulhouse et de Saint-Louis, Protechnic). Non content de nous faire un don de près de 100 Kg de PLA, l’UHA a également permis à certains de leurs personnels de répondre à notre appel et de produire des visières.
Nous avons également reçu des imprimantes 3D en prêt. La nef des sciences nous a prêté une imprimante 3D, Sémaphore nous en a prêté deux. En plus du PLA offert, Wigi Diffusion a également prêté 3 imprimantes 3D. Cela nous a permis d’augmenter notre capacité de production de façon significative.
Nous avons reçu un soutien financier de l’agence de participation citoyenne de la ville de Mulhouse et également de la communauté de communes Mulhouse Alsace Agglomération (m2A).
Nous avons enfin également reçu quelques dons de particuliers et d’artisans voulant aider et permettre l’achat de matériel comme les Vitrines de Saint-Louis.
Conclusion
Toutes les initiatives des makers et des fablabs partout en France ont eu un impact social extrêmement important. La tribune collective du réseau français des fablabs (co-signée par Technistub) montre à quel point la mobilisation est riche d’enseignements (tribune relayée sur plusieurs média comme Makery, Usbek & Rica ou le journal Le Monde).
La mobilisation de l’ensemble de la communauté des makers a été (et est encore) massive et rapide. La démonstration des revendications des makers et des fablabs a été apportée de façon éclatante. Les fablabs ne se substituent pas à l’industrie mais ils ont montré leur capacité à constituer un espace d’expérimentation flexible, distribué et connecté en réseau ! Gageons que ces capacités seront reconnues au delà de la crise du Covid-19 et que les institutions sauront s’en souvenir et permettront de favoriser l’installation de fablabs au sein d’écosystèmes industriels et numériques.
Nous remercions très chaleureusement tous ceux qui ont aidé et rendu possible l’ensemble de cette initiative.
À la suite de la crise du coronavirus, Technistub a commencé à se mobiliser à la toute fin du mois de mars et à agir concrètement à partir du 1er avril. Après un mois, on peut faire un petit bilan.
Technistub participe à deux initiatives en particulier :
la fabrication de visières imprimées en 3D
la conception d’un oxymètre avec sondes en réseau.
Fabrication de visières
Pour les visières imprimées en 3D, nous avions lancé un appel sur les réseaux sociaux et relayé sur quelques médias. Nous recevons donc un certain nombre de demandes directement par e-mail ou par téléphone. Nous soutenons également ‘visière solidaire 68’. Lorsque notre production couvre toutes nos demandes et qu’il reste des visières, nous prenons en charge des demandes de VS68. Si notre production est insuffisante pour nos demandes, alors on fait appel à VS68.
Il y a eu un tassement de la demande de visières sur la seconde moitié du mois d’avril mais celle-ci est repartie à la hausse à la suite des mesures annoncées pour le déconfinement. Le fablab n’a pas vocation a fournir des visières ad vitam æternam mais seulement en attendant que l’industrie soit en mesure de prendre le relais (avec des prix raisonnables, c-à-d inférieurs à 3€ ou 4€ environ par pièce). Pour autant, tant que cela sera nécessaire et que nous en aurons les moyens, nous continuerons cette action solidaire.
Sondes oxymétriques en réseau
Vincent Sahler, membre de Technistub, participe à la réalisation d’un projet destiné aux Hôpitaux, et visant à faciliter le travail des soignants en facilitant le suivi du niveau d’oxymétrie (taux d’oxygène dans le sang).
Le but de ce projet est de rassembler sur un même écran la vision synthétique de toutes les sondes oxymétriques sur un même réseau et ainsi permettre de détecter une aggravation le plus tôt possible. Les données collectées sont stockées dans une petite base de données et une page Web va lire ces données, pour les mettre en forme (en utilisant un composant) pour permettre d’avoir une vision synthétique de l’état de l’ensemble des patients ou d’un seul.
Thibault ZELLER, dirigeant de la CETA, est bienfaiteur de Technistub depuis de nombreuses années, que ce soit par des dons de matériel ou la mise à dispositions de locaux.
Peu avant le confinement, il a décidé de nous offrir du matériel. Parmi lequel une imprimante 3D Cubify (3D systems) qui fera l’objet de plusieurs hacks (changer l’électronique et pouvoir utiliser des bobines standards), une mini graveuse laser ainsi que 2 bras robots pédagogiques et en particulier un Niryo One.
Le Niryo One est une véritable copie miniature d’un bras industriel 6 axes (c’est-à-dire composé de 6 articulations permettant des mouvements dans tous les sens) et d’une amplitude de 50 cm. Il permet la vulgarisation et la découverte des sciences industrielles pour tous. Créé par la start-up Lilloise Niryo, ce robot est entièrement conçu et fabriqué en France, de plus il est en plus open-source.
Il a été récupéré pendant le confinement par un de nos
membres afin de le documenter et réaliser du contenu pédagogique
sur ce dernier. Cette activité lui aura d’ailleurs, permis de
décrocher un stage chez Niryo dans le cadre de ses études. Le
contenu réalisé permettra d’organiser des activités robotiques
pour et avec nos membres, à l’occasion de makerfight ou avec
Kidslab. Par exemple, pourquoi ne pas en profiter pour automatiser un
petit peu plus notre très cher robot cocktail ?
Merci à l’entreprise Protechnic à Cernay qui nous a fait don d’un rouleau de PMMA pour la fabrication de visières !
Le rouleau a été tronçonné tous les 21 cm, il n’y a plus qu’à jouer du massicot pour avoir des feuilles A4.
D’ailleurs pour *jouer* du massicot, quoi de mieux que de ressortir les légo mindstorm… C’est ce qu’à fait Guillaume et après une soirée de construction, voilà qui a pas mal aidé à la découpe !
Le réseau français des fablabs (RFF) est très actif en ce moment pour participer à l’effort global contre le Covid19. Dans ce cadre, le RFF a publié une tribune collective sur le rôle des makers et des fablabs. La tribune est articulée autour des axes suivants:
mobilisation des makers et fablabs contre le covid19
absence de l’état et manque de considération
mais une mobilisation riche d’enseignements
Recherche de soutiens
Vous pouvez lire cette tribune sur le site du RFF. Celle-ci sera publiée dans différents média dans les jours à venir.
Comme nous l’avons déjà annoncé, Technistub participe à l’excellente initiative ‘Visière Solidaire 68′.
Avec l’aide de ses membres et au delà, entre le 1er avril et aujourd’hui, 25 makers ont contribué au moins une fois à une de nos collectes. Au total un peu plus de 2370 visières ont été produites et distribuées. Elles sont allées grossir les rangs de visière solidaire 68 qui a enregistré 7250 demandes et distribué 6800 visières (dont celles des membres de Technistub).
Même si la demande commence à baisser, nous continuerons à fournir des visières en attendant que les industriels prennent le relais et rétablissent le circuit normal pour l’approvisionnement de produits normés et ayant suivi un processus d’assurance qualité que les makers et les fablabs ne sont pas en mesure de fournir.
Mesure d’oxymétrie
Comme dit, Technistub (ses membres et amis) a produit beaucoup de visières imprimées en 3D. Pour autant, grâce à Éric, membre de Technistub mais aussi de l’Electrolab à Nanterre, un autre projet a démarré.
Suite à des contacts « visières », l’électrolab a relevé un nouveau besoin d’oxymètres la semaine dernière. Comme l’équipe de l’électrolab est déjà fortement mobilisée pour un projet de pousse-seringue pour les hôpitaux parisiens, ils n’ont pas la bande passante pour faire aussi des oxymètres.
Projet de pousse-seringue de l’électrolab.
Éric a donc ‘donné’ le projet à d’autres fablabs : la Machinerie (Amiens), le NYBI (Nancy) et Technistub. Avec plusieurs équipes séparées, c’est plusieurs fers au feu pour tenter d’aboutir plus vite. Les spécifications seront détaillées dans le courant du week-end.
Vincent Sahler, membre de Technistub, participe donc activement à la réalisation de ce projet destiné aux Hôpitaux, et visant à faciliter le travail des soignants. En effet, les patients traités pour le Covid-19 doivent être suivis au niveau oxymétrie (taux d’oxygène dans le sang).
Actuellement les sondes dédiées à cet effet affichent la valeur relevée sur un écran placé à côté du lit du malade (et encore, il n’y en a pas assez pour tous les lits), et les soignants doivent régulièrement relever les différentes valeurs, pour détecter une tendance anormale, des valeurs trop faibles, ou un dysfonctionnement.
Le but de ce projet est de rassembler sur un même écran la vision synthétique de toutes les sondes oxymétriques, et ainsi permettre de détecter une aggravation le plus tôt possible. Il y a également un autre axe d’action qui est mené pour pouvoir augmenter le nombre de pinces oxymétriques (prises en charge par un autre fablab).
Les données collectées sont stockées dans une petite base de données, et une page Web va lire ces données, pour les mettre en forme (en utilisant un composant) pour permettre d’avoir une vision synthétique de l’état des patients.
Vue d’ensemble
La page est également capable d’afficher le détail des mesures d’un patient, et donc avoir une vision de l’évolution de ses mesures.
Vue pour un patient
Bravo à Vincent qui a pu investir le temps et l’énergie nécessaires pour arriver à ce résultat aussi vite !
Ces temps-ci, on trouve de plusieurs bons articles ou vidéos qui expliquent comment les makers ont pris le relais de l’industrie dans ce contexte de crise. Par exemple, il y a l’article de Makery par Hugues Aubin, vice-président du Réseau Français des Fablabs.
Les revendications « politiques » exprimés dans l’article sont peut-être un peu exagérées dans le champ lexical (révolte, etc) mais le vice-président du RFFLabs) est dans son rôle de lobbying (au sens noble du terme, si si, il y en a un…). Cependant, sur le fond l’analyse reste absolument pertinente. Gageons qu’une fois cette crise terminée, les bénéfices de la fabrication distribuées et les concepts d’innovation collective mis en œuvre dans les fablabs seront mieux reconnus. Même s’il est vrai que nous aurions tous préféré en avoir la démonstration dans un contexte différent et humainement moins grave, la démonstration de l’utilité sociale et sociétale dans makers et des fablabs a été mise en évidence de façon éclatante !
La vidéo donne un excellent aperçu et surtout un remarquable travail de synthèse du foisonnement actuel chez les makers et dans les fablabs. Ca a l’air simple en regardant la vidéo mais Dimitri a vraiment du faire un travail minutieux de simplification et de tri qui force le respect. Il explique finalement très simplement comment en seulement quelques jours les makers et les fablabs ont pu créer une usine géante et un bureau d’étude distribué d’une ampleur inédite !
Voici donc d’excellentes recommandations de lecture et de visionnage pour ce nouveau week-end de confinement.
Ce vendredi 03/04/2020, les membres (et d’autres) ont répondu à notre appel pour soutenir les initiatives.
Tous les supports de visières produits par ces makers ont été regroupés au local de Technistub pour procéder à l’assemblage.
Grâce à toute cette mobilisation, nous avons pu rassembler près de 580 visières entre le mardi 31 mars et le vendredi 3 avril 2020. Elles ont ensuite été assemblées chez Technistub et nous avons pu livrer :
100 visières à la gendarmerie de Mulhouse qui en redistribuera dans tout le Haut-Rhin,
55 visières au service d’urgences de l’hôpital Emile Muller (GHRMSA),
12 visières aux pompiers de Wittenheim
2 visières pour un médecin de Lutterbach et Mulhouse (SOS médecins)
10 visières pour un cabinets d’infirmières à Sentheim
313 visières pour le réseau APA
20 visières pour le Super U de Pfastatt
Nous remercions très très très chaleureusement (mais de loin… 🙂 ) tous ceux qui ont participé, même avec un « petit » nombre de visières. Ce n’est pas le nombre qui compte, c’est de contribuer à l’effort de solidarité.
Chers makers, vous pouvez être fiers de vous !
Continuons sur cette lancée avec visière solidaire 68 qui œuvre aussi pour livrer le plus de monde possible. Nous continuons d’en recevoir et nous les grouperons avec ‘visière solidaire 68’. Il y a encore beaucoup beaucoup de demandes (>1500) et Technistub répondra présent en livrant aussi les demandes reçues par ce groupe facebook autant que faire se peut.
Nous remercions aussi les makers dont les imprimantes 3D tournent encore pour assurer ces prochaines livraisons. Il nous reste encore environ 70 visières à assembler avant de les livrer, nous espérons que la prochaine « récolte » sera aussi bonne pour tous les bénéficaires !